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Bienvenue dans le site du Docteur André Chaine, chirurgien maxillo-facial à Paris, dédié à la chirurgie du nez ou rhinoplastie.
Vous y trouverez les informations concernant la chirurgie esthétique du nez (rhinoplastie) mais également les détails concernant la chirurgie fonctionnelle du nez, la septoplastie et la rhinoseptoplastie.

Ces interventions sont couramment pratiquées par les chirurgiens maxillo-faciaux aussi bien en chirurgie esthétique du visage qu'en chirurgie reconstructrice et réparatrice après un traumatisme ou pour corriger une malformation.
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Fracture de la mandibule

Elle survient le plus souvent dans un contexte de violences interpersonnelles, ou lors d'activités sportives, parfois à la suite d'un malaise ayant entraîné une chute. Elle se traduit par une douleur à la palpation de la mâchoire, une difficulté à ouvrir et fermer la bouche, parfois un saignement de la gencive, la modification des points de contact entre les dents du haut et celles du bas (les dents "ne se touchent plus comme avant"), une anesthésie de menton et de la lèvre inférieure - ce dernier signe est lié à une lésion du nerf alvéolaire inférieur qui circule dans la mandibule.

Le diagnostic est confirmé par des examens radiologiques (panoramique dentaire par exemple, parfois scanner).

L’extraction des dents de sagesse consiste à enlever les troisièmes molaires du haut et/ou du bas.

Indications

Le but de l'intervention chirurgicale est de réaligner les fragments osseux afin de permettre à la fracture de consolider en bonne position.

Technique

Cette intervention est réalisée en urgence sous anesthésie générale. Selon le nombre de fractures constatées, le déplacement plus ou moins important des fragments osseux et l'état dentaire du patient, le chirurgien peut être amené à réaliser un blocage inter maxillaire (qui consiste à immobiliser la mâchoire du bas en la reliant à celle du haut par des systèmes d'arcs et de fils d'acier ou d'élastiques) et/ou une ostéosynthèse (mise en place de plaques et de vis).
Actuellement, la plupart des fractures unifocales (une seule fracture) de la mandibule sont traitées par une ostéosynthèse plus ou moins associée à un blocage inter maxillaire de courte durée (1 à 2 semaines) ; les cicatrices sont situées dans la bouche.

Suites habituelles

Dans les suites opératoires, l'alimentation de l'opéré est strictement liquide pendant trois semaines, afin d'éviter de déplacer les fragments osseux, puis molle pendant les trois semaines suivantes; des conseils diététiques sont délivrés au patient avant sa sortie de l'hôpital.

Au décours de ces six semaines, la consolidation osseuse est normalement acquise. Un traitement par antibiotiques est généralement instauré pour une durée de 5 à 7 jours; des antalgiques (médicaments contre la douleur) et des bains de bouche sont systématiquement prescrits, en complément du brossage et de l'utilisation de l'hydropulseur. Si il existe une diminution de la sensibilité de la lèvre inférieure et/ou du menton, celle-ci peut mettre jusqu'à deux ans avant de régresser, mais elle peut aussi persister définitivement.

Complications

Les complications des fractures de la mandibule sont rares pour peu que le traitement initial ait été bien conduit. Le chirurgien peut être amené à évacuer un hématome dans les heures qui suivent l'intervention.
Les infections de l'os sont très rares, et répondent généralement bien aux antibiotiques; néanmoins, une reprise chirurgicale peut être décidée, et le matériel d'ostéosynthèse peut être retiré, éventuellement remplacé par un fixateur externe.
Si l'os consolide en mauvaise position, on parle de cale vicieux ; ce défaut peut survenir en cas de mauvais réalignement initial des fragments, ou en cas de déplacement secondaire (après l'intervention) de ces derniers, en général lorsque le patient a repris trop tôt une alimentation normale. Si ce cal vicieux a un retentissement, le chirurgien peut être amené à proposer une nouvelle intervention.
Si, après six semaines, l'os n'est pas consolidé, on parle de retard de consolidation. Dans ce cas, le chirurgien préconise la poursuite de l'alimentation molle, voire du blocage intermaxillaire. Si la consolidation n'est pas obtenue après six mois, on parle de pseudarthrose, et une nouvelle intervention chirurgicale est indispensable.
Au décours de l'intervention, le patient peut noter une diminution de la sensibilité du menton et/ou de la lèvre inférieure, qui n'existait pas auparavant. Dans la plupart des cas, celle-ci est due à un étirement du nerf pendant l'intervention, et disparaît en quelques semaines. Il arrive néanmoins qu'elle persiste définitivement. Aucun traitement médicamenteux n'a, à ce jour, fait la preuve formelle de son efficacité pour aider à la cicatrisation du nerf.
Docteur André Chaine

Ancien interne des Hôpitaux de Paris
Ancien chef de clinique des Hôpitaux
Praticien hospitalier des Hôpitaux de Paris à la Pitié-Salpêtrière

Chirurgien maxillofacial
Chirurgie esthétique et reconstructrice du visage

Micro-chirurgie
Chirurgie implantaire et préimplantaire

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